Nitchevo


Tourné en 1936
(ce film est actuellement considéré comme perdu par les ,
merci de nous écrire si vous avez des informations)

Un correspondant nous informe qu'une copie existe au Gosfilmofond (archives cinématographiques) de Moscou.
Nous n'avons pas encore de confirmation.

Durée 80 minutes

Générique :
Réalisateur et scénario :
Jacques de Baroncelli  
Assistant : Rodolphe Marcilly
Production : Méga-Film Productions
Directeur de la Production : Oscar Danciger
Adaptation :
André Beucler T. H. Robert
Dialogue : Stève Passeur
Prises de vues : Jean Bachelet
Musique :
Arthur Honegger
Décor :
Serge Pimenoff
et Georges Wakhévitch
Montage :
Jean Delannoy  

Casting :
Marcelle Chantal :
  Thérèse Sabianne
Lisette Lanvin
Lisette Lanvin
Harry Baur
Harry Baur
Paul Azaïs
Paul Azaïs
Philippe Richard
Philippe Richard
Lisette Lanvin :
  Claire
Harry Baur :
  Le commandant Cartier
Georges Rigaud :
  Hervé de Kergoêt
Jean Max :
  Sarak
Ivan Mosjoukine :
  Meuter, un officier
Paul Azaïs :
  Lemoule, un matelot
Jean Tissier :
  Ducourjour, l'inventeur
Habib Benglia :
  Un matelot
Paul Velsa :
  Le cuisinier
Abel Tarride :
  D'Arbères


Ainsi que :

Jean Dunot
André Siméon
Rodolphe Marcilly
Jean Daurand
Philippe Derevel
Lucien Coëdel
Marcel Lupovici
Philippe Richard
Romain Gary (figurant) *
...


Sujet :
      Après un passé tumultueux dont elle fut plutôt la victime, Thérèse a épousé le Commandant Cartier. Un ancien amant veut la faire chanter et Thérèse se confie à l'officier en second qui l'a autrefois aidée. Le Commandant soupçonne sa femme d'infidellité. Son sous-marin est coulé par un traffiquant d'armes et après un sauvetage dramatique, Cartier est rassurée sur la loyauté de Thérèse.

Notes :
Nitchevo est le dernier film d'Ivan Mosjoukine, décédé en janvier 1939.

* Extrait du livre de Romain Gary, La Promesse de l'aube :
Je devais revoir Ivan Mosjoukine souvent, sur la Côte d’Azur, à la « Grande Bleue », où je venais boire avec lui. Il fut une vedette de cinéma célèbre jusqu’à l’avènement du parlant. À ce moment-là, un accent russe très fort et dont il n’essaya, du reste, jamais de se débarrasser, lui rendit la carrière très difficile et, peu à peu, le condamna à l’oubli. À plusieurs reprises, il m’aida à faire de la figuration dans ses films, pour la dernière fois, en 1935 ou 1936, dans une histoire de contrebandiers et de sous-marins, où il expirait, à la fin, dans un nuage de fumée, son bateau canonné et coulé par Harry Baur. Le film s’appelait Nitchevo. J’étais payé cinquante francs par jour : une fortune. Mon rôle consistait à m’appuyer au bastingage et à regarder la mer. Ce fut le plus beau rôle de ma vie.

Version précédente :
Nitchevo
de Jacques de Baroncelli
avec Charles Vanel et Lilian Hall-Davis.

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