Du
3 juillet au 30 juillet 2004,
s'est tenue une exposition
de caricatures et de textes
d'André Beucler
à la Mairie de Bondeval
à laquelle s'est associé
"le P'tit Bouchon"
le dernier bistrot de Bondeval.
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La petite commune de BONDEVAL comptait, au début du siècle, neuf bistrots pour quelques poignées d'âmes. Il n’en reste aujourd’hui plus qu’un seul, Le P’tit Bouchon, qui fleure encore le milieu du xxe siècle. Aussi, le lieu était-il bien choisi pour cette sympathique et savoureuse évocation. |
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En marge d’une exposition montée par la Bibliothèque de prêt du Doubs, la Municipalité de Bondeval exposait les nombreux éléments du patrimoine régional sur le sujet.
Le village de Bart était associé à cette manifestation grâce aux documents que collectionne, avec soin Bernard Piernavieja sur la distillerie Beucler et sa fameuse liqueur, la Montbartine, aujourd’hui disparue.
Pierre Rérat, l’infatigable animateur et président des Amis du vieux Seloncourt avait sorti de ses archives de nombreux attributs des zincs, tasses, verres, carafes, siphons et autres pièces à conviction…
Notre dynamique déléguée pour la Franche-Comté, Nicole Stauffer, avait retrouvé tous les instruments du rituel de l’absinthe, et de vieilles et précieuses photos qui hélaient des souvenirs au passage des anciens du village. |
Bien sûr, André Beucler était présent en filigrane, par quelques textes qu’il avait écrit sur le sujet, mais aussi par la magie de nombreuses caricatures qu’il crayonnait sur les nappes, sur des bouts de papiers et sur ses petits carnets. |
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Lors de l’inauguration, en présence de Jean-Marie Bart, Vice-président du Conseil régional, et de Sylviane Doucelance, Maire de Bondeval, les nombreux invités purent découvrir ces quelques textes d’André Beucler mis en bouche et en scène par la Compagnie de la Cotonnière. |
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La fête se prolongea en début d’après-midi, dans l’ambiance familière et chaleureuse du P’tit Bouchon où de ravissantes jeunes filles, déjà pleine de talent, donnèrent la réplique à Gilles Moine et à Béatrice et Patrick Plaisance, dont la grâce et le style s’accordent si bien à la langue de Beucler. |
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Le P’tit Bouchon, de son côté, rendait hommage à André Beucler et au centenaire de la naissance de Jean Gabin par une décoration composée des affiches et des photos de plateau du film Gueule d’Amour. |
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