Bibliographie
d'André Beucler
Une
uvre où la féérie transcende le matérialisme
de l'époque
Les
éditions originales présentées dans ces pages sont
épuisées mais vous pouvez encore vous procurer de nombreux
titres chez les libraires de livres anciens et de collection que vous
pouvez consulter en ligne à partir de notre page de liens. Tous ces ouvrages sont disponibles sur Internet.
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La
Ville anonyme
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Les Editions Gallimard - 1925
- Les Editions Gallimard - coll. L'imaginaire - 1998 |
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La trame : « Dans mon premier roman, la Ville anonyme, j’imaginai, ce qui est au fond tentant et facile, même avant le napalm, les avions de bombardement et l’énergie thermonucléaire, j’imaginai la France au lendemain d’une catastrophe. […] On ne savait plus où se trouvaient les cités, les rails, les corps constitués, tous les éléments, tous les rouages d’un monde qui marche, et il fallait presque uniquement songer à réinventer les objets indispensables de la vie courante : échelles, sièges, alphabets, vaisselle, vêtements, véhicules... Ce passage de la vie organisée au chaos, puis du chaos aux aspirations secrètes, était personnifié par des êtres tout à fait normaux que je m’efforçai de maintenir dans la vie quotidienne . » raconte André Beucler Une opinion de René Lalou : Un drame social d’une extraordinaire intensité attestant une imagination puissante, un tempérament d’une rare vigueur et le sens de l’épopée moderne. |
Réédition disponible : Gallimard Imaginaire n°389 1998 |
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Gueule
d'amour
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Les Editions Gallimard - 1926
- Les Editions Gallimard - coll. Pourpre - 1951 - Les Editions Librio - 1994 - Les Editions Gallimard - folio n° 3860- 2003 |
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Réédition disponible : folio n° 3860 2003 |
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Le
Pays neuf
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Les
Editions Gallimard - 1927
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La trame : Le hasard fait de Monsieur Visse un millionnaire qui ne veut pas être un riche comme les autres. Il rencontre " le philosophe " qui l'engage dans une vaste quête à la recherche de ce Pays neuf que nous désirons tous. Il n'avait, peut-être, jamais quitté son port d'attache ? Une opinion de André Cayatte : Au Pays neuf, le bonheur, on le trouve en se trouvant… Tout en regrettant qu'il s'y présentât, c'est à Beucler que je souhaitais le Goncourt pour ce livre. |
La
Belle de banlieue
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Les Editions Simon Kra - 1927
- Les Editions Ferenczi - coll. Les cahiers illustrés - 1933 avec des illustrations de Michel Jacquot |
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La trame : Ténébreuse, est-ce vraiment le nom de cette reine de beauté que tous les passants désirent ? Elle vient et passe sans laisser de traces. Va-t-elle revenir ? Ce récit au présent tient en haleine et le lecteur a vite pour Ténébreuse les yeux du narrateur. Une opinion de Jean Prévost : L'esprit de Beucler, lorsqu'il raconte, semble plus qu'aucun autre la transposition narrative et littéraire de Charlot. |
L'Amour
automatique
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Les
Editions de France - coll. les maîtres de demain - 1927
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La trame : Yvonne hante la pensée de Raoul Fourche, que ses aventures personnelles poussent à rechercher en tout l'instable, le fugitif. Mais quand l'Insaisissable présente tant de sensuels attraits, tant de voluptueuse densité, la souffrance n'est peut-être pas loin. Une opinion de Henri Beraud : Tout ce que vous faites a le mérite de laisser dans l'esprit le souvenir durable de vos personnages. |
Le
Mauvais Sort
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Les Editions Gallimard - 1928
- Les Editions Le Castor Astral - 1995 |
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La trame : Philippe Bohême n'a qu'un désir : dire à chaque instant ce qu'il sent. Aussi, par une action insensible mais inévitable, le drame va se nouer avec sa maîtresse Francine Kostsova. La sincérité totale est peut-être nécessaire au salut, mais non point suffisante… Ce sont les interférences obscures du caractère et de la destinée. Une opinion de Georges Charensol : Une étroite parenté unit le Prince Muichkine de Dostoïevsky et Oblomoff de Gontcharov avec les héros de Beucler. Une opinion de Pierre Benoit : C'est celui de vos livres que je préfère. |
Réédition disponible : Le Castor Astral 1995 |
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La
fleur qui chante
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Les
Editions Gallimard - 1939
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La trame : La jolie Catherine, institutrice de village, n'était pas préparée à devenir une fée du Tout-Paris. Mais elle n'a pas l'âme de tout le monde, et François, un peintre à succès, va bien manquer de perdre à jamais cette " fleur qui chante " (d'une expression empruntée à Balzac) ! "Attirée à Paris par l'amour, elle en est chassée par le dégoût". En même temps que l'analyse des réactions que suscite l'arrivée dans un milieu assez frelaté d'un personnage parfaitement sain, ce roman est la fresque saisissante du Paris intellectuel et mondain des années trente. Une opinion de Henri Bidou : Un roman complexe, attachant, assez balzacien d'aspect, mais infiniment nuancé et bien plus riche encore en contenu qu'en apparence. |
La
Bête de joie
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Les
Editions du Sagittaire - 1942
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La trame : Dans un village protestant du pays de Montbéliard, l'admiration des habitants mêlée à leur bêtise enferment la belle Esther Ladorée dans un rôle de dévote plantureuse, objet de fascination puis de rejet et de médisance. Son histoire conduit le lecteur jusqu'à la dernière page de ce drame avec un humour malicieux. Une opinion de M.J. Ernest-Charles : Un récit ferme et coulant aussi adroit dans l'analyse des caractères… que dans la peinture des milieux. |
29
bis, troisième étage
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Les
Editions Albin Michel - 1947
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La trame : Une chambre d'hôtel est l'héroïne principale de l'histoire. Une véritable gageure romanesque : on savait que les murs ont des oreilles, l'auteur leur prête aussi sa plume pour conter l'histoire complexe d'un amour inspiré par Marthe Thuringe au fidèle, mais ténébreux, Vouziers qui occupe, après elle, le 29 bis. Une opinion de Gérard d'Houville : Il s'agit d'un livre singulier et très séduisant, attachant comme un roman d'aventure où l'auteur traite à merveille ce scénario si adroitement compliqué. |
Le
Carnet de vengeance
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Les
Editions Albin Michel - 1954
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La trame : Colomb a dix ans et déserte le lycée pour passer des heures à observer une araignée, flâner au cimetière, au cinéma, ou dans le hall de la gare. Il s'en vante mais personne ne le croit. Il découvre un jour un carnet où son père, qui vient de mourir, avait jeté des notes dont certaines sont sous-titrées " vengeance ". Il se sentira dès lors investit d'une mission qui constitue la suite du roman . Une opinion de Roger Martin du Gard : Ce livre fait penser à un " tutti-frutti ", pleins de surprises et d'alliances imprévues - d'alliages plutôt - où tout est bon pour avoir macéré dans un alcool de choix. C'est un inépuisable divertissement. |
Charmante
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Les
Editions Grasset - 1956
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Grand Prix du roman de la Société des Gens de Lettres |
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La trame : Ce roman est à la fois celui de la rivalité latente des générations dans l'ordre des émotions amoureuses et le roman de cet espoir puissant qui unit indissolublement tous les jeunes comme des élus. Comme les seuls élus peut-être. Il est aussi celui des délices et du vertige de l'indépendance, toujours en lutte avec les scrupules et les conventions. Des êtres attachants, singuliers et pittoresques, personnifient ces conflits de passions et de caprices. Personnages que l'on aimera aussitôt, et dont l'un est Paris, non pas le Paris de la grande parade touristique et des manifestations publicitaires de toute nature, mais celui, plus intime, plus sage, plus mystérieux aussi, où l'on jouit de tous les accidents de la capitale et d'un quartier, en leur prêtant, comme dit Balzac, un intérêt de plus que celui dont ils abondent déjà. Ce roman est encore, pour ne pas dire avant tout, celui d'une jeune femme modeste au cœur tendre et simple. Héroïne populaire et fatale, mais d'une grâce ensorcelante qui agit, comme l'indique le titre du livre, sur les destinées de ceux qui l'approchent. Les lecteurs de Beucler retrouveront ici le ton qui est le sien, son goût pour la vie libre et secrète, ainsi que son penchant pour un Paris de poésie et d'insouciance, le Paris de ses illustres camarades disparus où il a vécu tant d'aventures et dans lequel il retrouve toujours tant de souvenirs de jeunesse. Une opinion de Félicien Marceau : C'est un livre sorcier, c'est-à-dire qu'il a ce qui manque si cruellement à presque tous les romans. Une opinion de Robert Kempf : Pauline, même inquiétante, nous séduit comme la Sylvie de Nerval, comme la Mouette de Tchekov, comme l'Ondine de Giraudoux. |
Ténébrus
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Les
Editions Robert Laffont - 1968
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La trame : Gérard Lauzon a choisi ce nom pour exciter la curiosité, mais aussi par secret. Anarchiste, il rêve de voir la société s'écrouler et y lance son jeune complice Jérôme. C'est en même temps une peinture désabusée du Paris des années 50 - 60, qui va se révéler prémonitoire des événements de mai 68. Une opinion de Kleber Haedens : Le charme et l'invention de l'écriture, l'aisance remarquable de la narration, la singularité du sujet font un roman qui séduit comme aussi ses personnages. Une opinion de Robert Kanters : Un grand roman de divertissement, une grande cavalcade et en même temps un hymne secret à la puissance de la poésie et de la sympathie. |
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