Impressions

La Ville anonyme


par G. Boeckler
Besançon, mars 1999
 

          " Des tournures de phrases à première vue nébuleuses mais qui se révèle voulues à la deuxième lecture dénotent une recherche de précision du mot chargé de traduire le sentiment exact, que l'auteur éprouve lui-même face aux personnages ou, inversement, ce que ceux-ci ressentent à son égard.
Le style est très travaillé. L'attention est intense. Le regard se pose, non seulement sur l'homme, mais sur les objets, les mouvements, les effets de lumière ou d'ombre. A toute chose il donne un sens, une utilité, une raison d'être et de se mouvoir.
Beaucoup de mots pour traduire des sentiments encore plus nombreux que les mots ! Les uns et les autres enchevêtrés. On ne peut lire que lentement en dénouant au fur et à mesure ces nœuds de passions qu'il éprouve pour les gens et les choses.
Toujours sous pression, obsédés, à l'affût de la pensée des autres, des mots qu'ils prononcent, de leur signification réelle ou cachée, supputant ce qui aurait pu advenir, si le geste ou le regard avait été différent. Il note les travers et le ridicule.
Il s'étudie et étudie les autres à longueur de temps, se mouvant à peine par peur de perdre une partie du spectacle. "


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