Entrée
du désordre
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Les Editions Emile-Paul - coll. Les cahiers du mois - 1925 | ||
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La trame : Un inconnu silencieux introduit chez un savant des orchestres, des femmes, des salles de jeux, des locomotives, des gares. Le rêve est plus réel que la réalité, la réalité est plus fantasque que le rêve. L'auteur anticipait sur le mécanisme des fantasmes tel que l'utilisent aujourd'hui les réalisateurs de vidéo-clips. Une opinion de Geoges Petit : Beucler introduit dans la littérature quelque chose de tout à fait nouveau… quel beau sujet pour un film d'avant-garde. Une opinion de Max Jacob : Une réalité telle donnée à une apparition, je n'en ai vu que dans un livre de Dostoïevski. |
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Réédition disponible : Phébus - 1995 (contient 6 nouvelles) |
Un
suicide
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Les
Editions Gallimard - coll. nrf Cinario - 1925
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La trame : Ecrit pour le cinéma, ce " synopsis " se lit néanmoins comme une nouvelle : un homme qui prépare son suicide s'accorde une promenade à travers la vie. Une opinion de Sem : Le drame sous cette forme condensée est encore plus angoissant et c'est peut-être une formule nouvelle du moment. Une opinion de René Lalou : Le récit est si intensément dramatique qu'on tourne les pages avec une avidité précipitée… |
Jacquot
et l'Oncle de Marseille
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Les
Editions Gallimard - coll. une œuvre, un portrait - 1926
avec un portrait de l'auteur par Jean Cocteau |
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La trame : L'ouvrage contient deux récits faussement nonchalants, Jacquot et Le 8, au cours desquels il ne se passe, mystérieusement, rien. Les deux héros sont aux bord du désir et de l'attente, cependant que la réalité est meublée de petits faits apparemment sans importance. Une opinion de Louis Lavaud : C'est, cinquante ans avant Beckett, l'atmosphère du " temps réel ", mais dans un style qui, ici, est étincelant d'images. |
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Réédition disponible : Phébus - 1995 " Entrée du désordre " |
Le
Carnet de rêves
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Les Editions du Raisin - 1927
avec des bois gravés de Robert Bonfils - Les Editions Darantière - (HC) - 1927 (Réimposition en forme de police typographique) |
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La trame : Poème typographique, rêvé en prose, en hommage aux Arts graphiques. " Quand mes rêves sont longs, dit André Beucler, ou qu'ils me plaisent et que je répugne à les conserver comme des oiseaux en cage, je les écrits sous la forme de lettre et je leur rends la liberté dans une enveloppe. Mon plus grand désir est qu'ils soient rêvés par d'autres, mais on ne me les retourne jamais… " |
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Un
nouvel amour
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Les
Editions Au sans Pareil - 1927 (avec 6 eaux fortes d' André Dignimont)
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La trame : Le narrateur attend Estelle. Splendide déclaration d'amour qui contient de nombreuses périodes narrées au conditionnel, " trouvaille " que systématisera cinquante ans plus tard Georges Perec avec Les Choses. Une opinion de Edmond Jaloux : André Beucler est un des rares jeunes écrivains qui mettent encore de l'amour dans leurs livres : amour assez neuf… dénué de jalousie. Une opinion de Max Jacob : J'ai formidablement aimé… c'est si rare le plaisir littéraire. |
A
droite par quatre
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Les
Editions Emile-Paul - 1930
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La trame : Un recueil de quatre nouvelles brèves, mais fondamentales parce que révélatrices de l'atmosphère beuclerienne. Le Professeur de tout : Basile attend du destin un bien-être illimité. Il rencontre l'étrange Smith, qui songe à ramener à quelques trucs le programme de la vie humaine. Leur bout de chemin ne les mènera nulle part. Le Maire de Mouillecul et son fils aîné : A la manière de Cocteau, dont il n'a, bien sûr, jamais entendu parlé, un rude paysan, ci-devant maire, troublé par la mystérieuse obstination de son fils, feint d'en être l'instigateur. L'Admiratrice : Le protagoniste de cette escapade est plutôt l'admiré, le boxeur Billy Rowe, qui ne sait ni entrer, ni sortir de sa peau. Une Délivrance : Un portrait de l'irrésolution, voire d'une certaine complaisance à l'inertie, qui fait préférer les choses aux passions. Une opinion de Marcel Thiebaut : Beucler, c'est une originale poésie de la vie défaillante, où s'associent la marque profonde de l'âme slave et quelques traits d'un néo-romantisme qu'il présente dans un style déhanché. Une opinion de Paul Morand : André Beucler ramène le drame élisabethain à notre échelle et sourit avec grâce dans la souffrance. |
Noir
et vert
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Les
Editions Jacques Haumont - 1945
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La trame : Un poème en prose et en deux couleurs où les objets parlent aux idées et vice-versa… Une opinion de Maurice Druon : L'un des seuls vrais poètes que porte notre temps dans son cœur métallique. |
Trois
oiseaux
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Les
Editions Grasset - 1957
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La trame : Trois contes en forme d'intrusion qui rendent au quotidien tout son fantastique. La Veuve en feu : Dans le cadre d'un music-hall, la magnifique Paolita Peak (ou bien est-elle Lydia ?) provoque le " dérèglement de tous les sens " d'un modeste gratte-papier, qui va entreprendre sous la conduite d'un hallucinant vieillard, une quête vers l'éternel féminin. L'Effraie : La mort à Paris de Rosita, qui avait " gardé l'habitude du secret ", perd son mystère par l'aveu de l'incursion d'un curieux dans une maison charentaise abandonnée. L'Oiseau nacré : Nouvelle version de Entrée du désordre (1925). Un homme assiste à l'explosion de sa personnalité sous la pression de ses désirs contenus, et sous l'autorité d'un " démon " qu'il est seul à voir et entendre. Une opinion de Adrien Miatlev : Une explosion de burlesque, de vérité, du " lugubriété "… Dans ses grands moments, Maupassant l'eût écrit. Une opinion de Alain Bosquet : L'équilibre entre le pittoresque palpable et les ombres où l'impalpable nous attire par sa séduction. Nous y résistons très mal ; nous n'avons aucune envie d'y résister. |
La
Fiancée rebelle
Et autres chroniques amoureuses 1ère édition posthume Avant-propos de Marie-Laure Picot |
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Editions
Le Passeur - 1994
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Une
opinion de Marie-Laure Picot : |
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